En salles depuis le 24 janvier 2018, The Greatest Showman raconte comment P.T. Barnum a popularisé le cirque aux Etats-Unis. Mais il raconte surtout de belles histoires d’amour, à commencer par l’amour de soi.
Vous n’en ressortirez pas indemnes. Et on doit bien vous l’avouer, on ne s’attendait pas à être autant chamboulé par une comédie musicale censée narrer les débuts de « freak shows » et du cirque aux Etats-Unis, à la fin du XIXe siècle. Alors, quel peut bien donc être le secret de The Greatest Showman, nommé parmi les meilleurs films aux Golden Globes ? Sa force réside dans les textes de ses chansons qui viennent donner vie à trois romances en parallèle, chacune avec leurs défis. De quoi faire de ces belles histoires d’amour nos héroïnes de la semaine.
La critique est à lire chez nos copains de L’Info Tout Court
Les amants maudits
Philip (Zac Efron) et Anne (Zendaya) n’étaient pas faits pour se rencontrer mais vont tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Lui est un jeune homme de très bonne famille que va recruter P.T. Barnum pour attirer des spectateurs plus respectables à son show. Elle est trapéziste au sein de la troupe de Barnum avec son frère. Deux classes sociales différentes, deux couleurs de peau que la société de l’époque ne veut pas voir ensemble et un interdit qui s’installe. Ils se confessent leurs sentiments lors d’une scène d’anthologie qui les mène dans les airs.
Les paroles qu’on adore : « Et si on réalignait les étoiles / si on disait que tu étais fait(e) pour être mien(ne) / rien ne peut nous séparer / tu seras celui/celle que j’étais destiné à trouver ».
Les âmes soeurs
Entre eux aussi, c’est une histoire de destin et de persévérance. Phineas (Hugh Jackman) et Charity (Michelle Williams) sont hauts comme trois pommes quand ils se rencontrent pour la première fois. Lui est fils de tailleur, elle fille d’une riche famille. A deux, ils surmonteront tous les obstacles et verront leur couple être mis à l’épreuve du succès. Charity chante leur lien indéfectible dans le très beau « Tightrope », alors que son époux est parti en tournée. Ou quand la métaphore du funambule permet d’évoquer la solidité de leur amour.
Les paroles qu’on adore : « Main dans la main, on s’est promis de ne jamais abandonner / nous marchons sur un fil / haut dans le ciel / nous pouvons voir le monde entier en bas / nous marchons sur un fil / jamais certains de la distance que nous pourrions parcourir dans notre chute / Mais c’est une aventure qui s’accompagne d’une vue à couper le souffle ».
L’autre femme
Chanteuse d’opéra à succès, Jenny Lind (Rebecca Ferguson) séduit Barnum (Hugh Jackmann) par sa voix puissante. Les larmes aux yeux, on les a aussi eues en l’entendant chanter « Never enough », « jamais assez ». Un morceau qui reflète sa solitude et son envie de poursuivre sa vie à deux.
Les paroles qu’on adore : « Parce que chéri sans toi / la lumière de mille projecteurs / les étoiles que nous voulons dans le ciel / ne seront jamais assez, jamais assez ».
Et si on s’aimait ?
Au sein de son cirque, Barnum rassemble ceux que personne d’autre ne veut voir. Et qu’il rejette lui-même dès que le succès se fait grandissant. Femme à barbe, nain, « homme-chien » ou encore géant, ils se rassemblent autour de « This is me« , un véritable hymne à l’amour de soi qui, on croise les doigts, devrait décrocher l’Oscar de la meilleure chanson après avoir remporté le Golden Globe.
Les paroles qu’on adore : « Quand les mots les plus aiguisés tentent de me mettre à terre / je leur envoie une rivière pour les noyer / je suis courageuse, pleine de bleus / je suis qui je suis censée être, je suis moi ».
