Enfiiiin, Outlander est de retour pour une quatrième saison très loin des landes écossaises puisque les héros débarquent en Amérique. Si l’attente était très (trop) longue, ça en valait largement la peine.
Sing me a sooong of a laaaaass…. Soyons honnête, dès qu’on a entendu les premières paroles du générique d’Outlander, nos poils se sont hérissés, notre cœur s’est emballé et on a chanté…comme des casseroles mais que ça faisait du bien de réentendre ce générique. Même avec ses nouvelles tonalités, cette chanson fait toujours aussi bien son effet. Il n’en fallait pas plus pour nous rebooster en ce début de novembre et nous faire dire un grand « oui » à cette nouvelle aventure. Ce petit boost était plus que nécessaire au vu de l’épisode qui nous attendait.
Nouvelles aventures
Adieu le vieux monde et bonjour l’Amérique. Le couple Fraser laisse derrière lui l’Europe pour de nouvelles aventures de l’autre côté de l’Atlantique où ils ont atterri un peu par hasard à la fin de la saison 3. Ce premier épisode démarre quelques semaines après leur naufrage. Claire et Jamie tentent de s’habituer à leur nouvelle vie en Amérique. Si au départ le couple a très envie de rentrer en Ecosse, ils ne tardent pas à succomber au charme de la Caroline du Nord, même si cette dernière regorge de dangers.
Les Fraser ne sont pas au bout de leur peine. Nous, non plus d’ailleurs. Ce premier épisode nous offre des moments très émouvants – et aussi très chauds – et d’autres très tendus. Si les Fraser espéraient démarrer une meilleure vie en Amérique, c’était sans compter sur les nombreuses surprises (bonnes et mauvaises) qu’ils vont découvrir.
L’épisode 1 manie à la perfection l’histoire, la romance et le drame sans jamais en faire trop. Claire fait ainsi une petite allusion engagée contre l’esclavage plutôt subtile, les moments intimes entre elle et son époux sont toujours aussi intenses (que le Dieu Apollon soit bénit pour Sam Heughan) et évoque des sujets parfois très douloureux sans sombrer dans le surdosage de pathos.
Les fantômes du futur
L’Amérique est peut-être un nouveau pays mais il est hanté de plein de fantômes du futur. A commencer par Geillis. La jeune femme s’est, en effet, attaquée au petit Ian en Jamaïque et a abusé de lui. La série aborde une nouvelle fois avec beaucoup de justesse l’impact du harcèlement sexuel et du viol – masculin qui plus est – sans tomber dans l’over-dramatisation. La discussion entre Jamie et son neveu n’est pas là que pour nous tirer les larmes aux yeux mais plutôt pour aborder un thème complexe, et offrir un très joli moment de complicité entre le neveu et son oncle.
Il n’y pas que l’ombre de Geillis dans ce premier épisode. Le fantôme le plus important s’appelle Brianna. La jeune femme a beau vivre près de 200 ans plus tard, elle est déjà très présente sur ce sol américain. Même s’il ne l’a jamais rencontrée, Jamie ne peut s’empêcher de penser à elle, au fait qu’il se trouve dans le futur pays de sa fille. C’est pour elle qu’il décide d’ailleurs de rester en Amérique même s’il sait que cela peut être dangereux pour lui.
Après autant d’émotions, l’épisode nous offre un dernier coup fatal avec la présence de Stephen Bonnet. Le pirate, aidé par Jamie et Claire, s’avère être un sacré menteur et surtout sans foi ni loi. Les fans des livres savent exactement de qu’il s’agit et ce qu’il fera. Le personnage est à la hauteur de sa réputation. L’épisode se termine par un cliffangher tragique sans paroles, juste porté par la douce voix de Ray Charles chantant America The Beautiful alors que l’horreur se déroule sous nos yeux emplis de larmes face à ce spectacle et à l’idée qu’il faut attendre une semaine avant de voir la suite.