CRITIQUE – A la dérive : Shailene Woodley et Sam Claflin, Rose et Jack des temps modernes

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Pris en pleine tempête au milieu du Pacifique, Tami et Richard ne pourront s’appuyer que sur la force de leur amour pour survivre en haute mer. Une romance poignante qui nous a rappelé d’autres naufragés célèbres.

Les papillons dans le ventre de la première rencontre. La passion qui s’installe. Et l’amour qui se renforce face à un coup dur. L’histoire de Tami et Richard a tout de la romance parfaite, jusqu’à ce que le couple ne soit pris au piège par son autre grand amour : la mer. Passionnés de navigation, l’Américaine (Shailene Woodley) et l’Anglais (Sam Claflin) se rencontrent à Tahiti et le coup de foudre est immédiat. Alors quand on leur demande de convoyer un yacht jusqu’en Californie, région d’origine de la demoiselle, ils n’hésitent pas longtemps.

Mais pris au coeur d’un ouragan au plein milieu du Pacifique, les deux amoureux vont rapidement devoir lutter pour leur survie sur leur bateau à la dérive et sans contact avec la terre ferme. La scène d’ouverture nous plonge au coeur de l’action, au lendemain de la tempête. Et nous montre toute l’étendue du talent de Shailene Woodley qui, prise de panique, part dans une recherche effrénée de son compagnon.

Inspiré de faits réels

Avec Sam Claflin, l’alchimie est parfaite. Tout simplement. Là où le film de Baltasar Kormakur a tout bon, c’est qu’il alterne entre séquences pré-tempête et séquences post-tempête. Avec toutes les étapes de la romance qui déclencheront une crise d’urticaire aux moins sensibles et feront fondre les plus fleurs bleues (comme nous). Les Guimauves que nous sommes ont mis de côté l’aspect aventure pour ne se concentrer que sur le lien qui unit nos deux personnages.

Un lien plus fort que tout qui n’est pas sans rappeler le célèbre « tu sautes, moi je saute, pas vrai ? » des indétrônables Rose et Jack dans Titanic. Alors attention, on ne dit pas qu’A la dérive est le nouveau Titanic ! Mais il a au moins su déclencher chez nous une vague d’émotions aussi grande que celle qui fait chavirer leur bateau. Ne quittez pas la salle avant la fin du générique, vous risqueriez de manquer la véritable histoire de Tami et Richard. Car oui, tout est inspiré de faits réels.

 

A la dérive (2018)
de Baltasar Kormakur
avec Shailene Woodley et Sam Claflin
en salles le 4 juillet

Notre avis :
Beaucoup


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About Author

J'avais vu Dirty Dancing avant même de savoir marcher et les téléfilms du début d'après-midi de M6 n'ont aucun secret pour moi. La plus belle des preuves d'amour ? Le "si tu sautes, moi je saute pas vrai" de Rose et Jack alors que le Titanic est en train de couler.

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