Bienvenue dans le Notebook, notre carnet de notes très personnel dans lequel vous pourrez lire ce qui se trame dans les têtes de Marshmallow et Praline. Nos critiques façon coups de coeur et coups de gueule dont notre soeur spirituelle Bridget Jones aurait été fière (enfin, on l’espère !).
On a tendance à dire que les voyages forment la jeunesse. Bon, cette étape-là est déjà derrière moi mais ma dernière aventure à l’étranger a surtout été l’occasion de découvrir une pépite cinématographique. Les conditions n’étaient peut-être pas idéales (le tout petit écran d’un avion, le voisin d’à côté qui fait un peu trop de bruit et celui de devant qui prend son fauteuil pour un transat de plage) mais n’ont rien enlevé à l’excitation que j’ai ressentie en voyant dans la liste des films proposés : The Big Sick.
Ce film, sorti cet été aux Etats-Unis, a séduit presse et public. A tel point qu’il s’est vu décerner 98% d’avis positifs sur Rotten Tomatoes, le Graal en matière de critiques. Il est également l’un des concurrents très sérieux pour le Golden Globe de la meilleure comédie de l’année et pourrait également figurer parmi les nommés aux Oscars.
Drôle, très fin et infiniment touchant
Le pitch de The Big Sick est aussi simple que l’histoire est touchante. D’autant plus que tout est vrai. L’humoriste d’origine pakistanaise Kumail Nanjiani porte à l’écran sa romance avec la scénariste Emily V. Gordon. Les deux se rencontrent à Chicago alors qu’il tente de percer dans le milieu du stand-up. Mais ce qui ne devait être qu’un coup de soir se transforme rapidement en histoire d’amour. Le choc des cultures (pakistanaise et américaine) fera ensuite face à celui de la maladie, Emily (Zoe Kazan) étant soudainement frappée par un mal mystérieux qui la plonge dans le coma.
Mais absolument aucun pathos à l’horizon ! The Big Sick est drôle, très fin et infiniment touchant. On s’amuse devant le défilé de prétendantes que la famille pakistanaise de Kumail cherche à lui faire épouser, on n’est que tendresse devant son amour naissant avec Emily et on est un peu gêné lors de sa première rencontre avec les parents de sa belle à l’hôpital.
Alors l’année 2017 n’est pas finie mais je peux vous dire que oui, The Big Sick restera bien mon coup de coeur de l’année. Chers distributeurs français, si une sortie en salles n’est pas programmée chez nous, une arrivée au moins en VOD est-elle envisageable ? On croise les doigts !