Si vous êtes déjà des adeptes de notre page Facebook vous savez qu’on adore se faire s’affronter des célébrités. En particulier si ce sont des stars des comédies romantiques. Pour cette deuxième battle sur notre site, place à deux personnages qu’on a adoré détester : Daniel Cleaver (Hugh Grant) et Mike Chadway (Gerard Butler). Qui est le plus goujat des deux ?
Ce qu’ils pensent des femmes (avantage Cleaver)
Pour les départager, il faut lire entre les lignes. Car au premier abord, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Daniel Cleaver (Hugh Grant) est l’aimant à problèmes de Bridget Jones, celui après qui elle court comme une dératée alors qu’il n’est clairement pas fait pour elle. Véritable homme à femmes (le « Womanizer » de Britney Spears aurait pu être écrit pour lui), il sait trouver les mots pour finalement l’emmener dans son lit, tenter de la détourner de Mark Darcy mais au final ne pas assumer.
Les mots, Mike Chadway (Gerard Butler) sait également très bien les manier. De manière beaucoup moins subtile que notre Britannique. A la tête d’une chronique sur les rapports hommes-femmes intitulé « L’Abominable vérité » (qui donne son titre au film), il est grossier, vulgaire et sans filtre. « J’aime une femme au-dessus », répond-t-il à Abby (Katherine Heigl) quand elle lui apprend qu’elle est son nouveau boss. Mais la vérité de Mike n’est pas si abominable et sa goujaterie n’est que de façade, car il ne s’agit au fond que d’un homme blessé qui finit par ouvrir son coeur et retomber amoureux. Il se fait même conseiller conjugal avec la femme qu’il convoite sans se l’avouer. Craquant, non ?
Avantage : Cleaver. Sans équivoque.
T’as le look Coco (avantage Cleaver)
Arme numéro un des séducteurs ? L’allure. Cheveux légèrement gominés, regard de braise et look tiré à quatre épingles, Daniel Cleaver (Hugh Grant) a tout du dandy british qui ferait fondre n’importe quelle femme. Il le sait et en joue avec notre pauvre Bridget qui ne sait plus où donner de la tête. Daniel a aussi ce petit côté « je me la joue cool tout en restant classe », même quand il sue au fin fond de la Thaïlande dans son petit pantalon blanc en lin… Fin bref, on s’égare, on s’égare ! C’est aussi ça, l’effet Cleaver.
Mike est plus bourru. Remplacez les costumes par un jean, un polo et un haut de survêtement, et vous obtiendrez la tenue de base du héros de L’Abominable vérité. Le chewing-gum en bouche à l’antenne n’est pas des plus attirants mais le charme brut est là. Malheureusement pour lui, Gerard Butler a gommé son accent écossais pour un accent américain. Et personne ne peut rivaliser avec l’accent britannique. Personne !
Avantage : Cleaver. Encore une fois.
Self-control (Avantage Cleaver)
On peut avoir l’allure, si le reste ne suit pas c’est bien dommage. Daniel Cleaver remporte encore une fois ce duel, tout simplement parce qu’il n’a pas de self-control. Ok, ce n’est pas lui qui lance les bagarres devenues cultes avec Mark Darcy (Colin Firth) dans les deux premiers volets de Bridget Jones mais c’est lui qui provoque tout de même les hostilités. Il ne peut aussi pas se contrôler quand il se trouve face à une jolie femme (on pense à toi, la secrétaire coquine cachée dans la salle de bains). Mike Chadway en revanche fait preuve d’un calme olympien, en particulier quand celle qu’il convoite fricote avec un autre. Chapeau bas, Monsieur !
Résultat final : et le César du meilleur goujat revient à… Hugh Grant dans le rôle de Daniel Cleaver. Voilà un homme qu’on n’aimerait pas croiser sur notre route. Pour Gerard Butler en revanche, on est joignables au 06.55….