Une liste. 100 noms. Une semaine pour trouver le lien qui les unit et écrire l’article que sa défunte amie Constance a toujours rêvé de publier. Voilà le drôle défi de Kitty, raconté par Cecelia Ahern, l’auteure de P.S. I Love You.
Des jours meilleurs. C’est ce qu’on à quoi on aspire quand on est au plus bas et qu’il faut tout reprendre à zéro. Kitty n’a pas vraiment le choix. Journaliste blacklistée de sa rédaction après un énorme scandale, elle doit faire face au décès de sa mentor et amie Constance. Alors pour respecter ses dernières volontés, qu’elle lui a confiées sur son lit de mort, elle se lance dans l’écriture de l’histoire que son amie a toujours voulu raconter. Mais les ennuis commencent quand elle se rend compte que son seul indice est une liste de 100 noms qui n’ont, a priori, aucun rapport les uns avec les autres. Oh, et elle n’a qu’une semaine pour rendre son article.
Un lien final décevant mais…
A travers la recherche de ces inconnus, Kitty va entreprendre sa rédemption. Et au fur et à mesure qu’elle trouvera des témoins pour son article, elle se retrouvera elle-même dans cette quête de soi improvisée. Et finira enfin par mettre des mots sur des sentiments qu’elle refoulait depuis trop longtemps. Il aura fallu quatre ans au public français pour découvrir Les jours meilleurs, traduits chez Milady. Et pourtant leur auteure, Cecelia Ahern, a déjà fait pleurer des millions de lecteurs dans le monde avec son P.S. I love you, adapté au cinéma.
Si le lien final est assez décevant et beaucoup trop simpliste à mon goût, la démarche de Kitty et son cheminement donnent rapidement envie de passer au chapitre suivant. Car aucune des personnes qu’elle parvient à joindre ne ressemble à la précédente. Un roman divertissant qui n’a pas la puissance de son prédécesseur mais se lit tout de même avec plaisir.